Les outils indispensables pour créer et gérer une société

création de société

La création d’une société est un processus qui intègre certaines démarches et formalités administratives. En amont de ces dernières, d’autres préalables sont nécessaires. Il convient alors de cerner les exigences de la création de société, afin de faire des choix judicieux.

 Les préalables à la création d’une société

Pour tout projet de création de société, l’idée est le préalable incontournable. Pour créer une société, elle constituera le point de départ. Elle peut naître d’une expérience personnelle, d’une observation faite dans le cadre de son travail ou de l’identification d’un besoin de masse que le créateur de société s’engage à satisfaire. Cela suppose l’identification d’un secteur précis où les activités de la société seront centrées. Une fois que l’idée de créer une entreprise a pris forme, il sied maintenant de faire une étude de marché, afin d’analyser la faisabilité, en fonction des besoins des cibles. Ici, il s’agira de s’interroger sur l’opportunité de cette idée et sur ses chances d’aboutir. Sur www.compte-pro.com, les différentes étapes pour créer une société sont aussi abordées.

Une fois les étapes de l’idée et de l’étude de marché bouclées, le créateur d’entreprise doit désormais aller à la recherche de financement pour son projet. En ce sens, quatre sources de financement se présentent généralement à lui :

  • Le financement interne : c’est le financement réalisé à l’initiative des associés et regroupant les apports en capital social, les apports en comptes courants, etc.
  • Le financement externe de la société : il s’agit du financement généré par le capital-risque, les fonds d’investissement, ou le système du financement participatif.
  • Le financement bancaire : il est ici question des prêts et moyens divers que les banques mettent à disposition des entrepreneurs.
  • Le financement gouvernemental : sont classées dans cette catégorie les aides apportées par l’État aux porteurs de projets de création d’entreprise (ARE, ARCE, ACCRE).

Le choix du financement sera tributaire de certains éléments, laissés à la libre appréciation du porteur de projet. De fait, la source de financement est généralement différente, selon le type d’activité à mener, la situation financière de l’entrepreneur et des associés, etc.

À ces préalables, vient s’ajouter l’élaboration d’un business plan. Il s’agit d’un document rédigé, qui définira en quelque sorte la politique de la société une fois qu’elle sera créée. Sa rédaction doit donc faire l’objet de mûres réflexions, afin qu’il puisse s’adapter à la société et à sa structure. Le business plan est la vitrine de la société auprès des investisseurs. Il sied alors qu’il soit soigné, bien pensé et fiable, et qu’il suscite l’envie d’être appuyé financièrement.

La détermination de la forme juridique et la rédaction des statuts

Le choix du statut juridique est l’une des étapes les plus importantes de la création de société. La forme juridique de la société implique un certain nombre de conséquences du point de vue du régime social, de la fiscalité, des rémunérations et surtout de la responsabilité. À cette étape du processus de création, il est important de se faire accompagner d’un professionnel, afin de mesurer les risques, les avantages et inconvénients que présentent les différentes formes de société. Il est en effet important pour le porteur de projet, de maîtriser les principales différences entre ces diverses options, pour choisir la forme sociale la mieux adaptée à son projet. SARL, SAS, SASU, EURL, les options en ce sens sont nombreuses. Il convient donc de faire un choix conséquent.

Outre la forme juridique, la rédaction des statuts de société est l’étape cruciale pour créer une société. Les statuts constituent l’ossature de la société, puisqu’y sont posées les règles de fonctionnement que sont : la détermination des pouvoirs, l’objet social, les apports, le montant du capital social, le siège social, la dénomination sociale, etc. Ils sont établis par écrit et permettent d’authentifier l’existence de la société. Là encore, les conseils d’un professionnel du droit seront nécessaires à la rédaction.

L’ouverture de compte bancaire et l’annonce légale

Une fois les projets de statuts rédigés, il faudra se rendre dans une banque pour une ouverture de compte. Cette étape peut s’avérer délicate si le banquier exige des renseignements complémentaires sur l’activité envisagée, les perspectives de développement, etc. La négociation des frais de fonctionnement par le créateur d’entreprise est aussi un détail qui témoigne de la délicatesse de cette étape. Une fois que la banque aura fourni le RIB provisoire, chaque associé ou actionnaire, selon la forme d’existence juridique choisie, pourra y virer sa part de capital. Le versement complet du capital, donne droit à une attestation du banquier. Les statuts définitifs peuvent être alors signés.

L’annonce légale est l’étape qui fait suite au dépôt de capital. Elle se fait dans un journal d’annonces légales habilité (Journal Officiel), à un prix identique quel que soit l’organe. Une fois qu’elle est effective, une attestation d’annonce légale est fournie.

La gestion de la société

La réussite d’une société dépend essentiellement de la qualité de la gestion qui lui est associée. Expert ou débutant, il est des principes fondamentaux de gestion qui assurent à une société un parcours prospère et une capacité à surmonter les difficultés. Au nombre de ces principes, figure la connaissance du prix de revient des principaux produits et services. Une maîtrise de ce facteur est importante dans l’optimisation des marges et de la rentabilité de l’entreprise afin de fixer le prix de vente. Le prix de revient est un indice stratégique d’évaluation de la bonne gestion de la société.

En plus de ce principe, on compte également la limitation des frais fixes en début d’activité, étant donné la fragilité de l’entreprise dès sa création, et la gestion des stocks. Une société se doit de fonctionner avec un niveau de stock satisfaisant, afin d’éviter de s’exposer à certaines difficultés. Un stock trop limité est un risque de rupture, alors qu’un stock trop important entraîne des coûts supplémentaires pour l’entreprise. Il convient alors de trouver le juste équilibre.

Par ailleurs, la gestion des comptes clients et la facturation rapide des clients sont aussi à inscrire au nombre des principes de gestion. Ce sont des principes tout aussi importants que le suivi des règlements clients et la gestion des relations avec les fournisseurs. Pour une bonne gestion, il importe aussi que la société diversifie ses sources d’approvisionnement, autant qu’elle surveille la gestion de ses fournisseurs.

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