Il existe très peu de structure pouvant se targuer, comme l’auto-entreprise, de pouvoir être mises en place facilement. Une inscription d’auto entrepreneur s’effectue en seulement quelques clics, et fournit son lot d’avantages sérieux. Mais pourquoi ce régime a-t-il été allégé à ce point, tant au moment de sa création qu’en termes de gestion quotidienne ? On vous explique tout dans cet article !
Ce qu’il faut faire lors d’une inscription d’auto entrepreneur
C’est bien simple : vous n’avez pas besoin de vous déplacer, et seuls quelques clics suffisent à réaliser votre inscription d’auto entrepreneur. Tout ce que vous avez à faire, c’est de remplir un formulaire en ligne sur le portail des auto-entrepreneurs ou bien d’utiliser une plateforme de spécialistes tels qu’espace-autoentrepreneur.com afin qu’ils se chargent de votre dossier en bonne et due forme.
Ce formulaire contient des informations sur votre identité, votre numéro de téléphone, vos adresses mail et physique. Il renseigne également la nature de l’activité que vous souhaitez exercer, afin que vous soyez affilié au bon centre de formalité des entreprises. Vous recevrez rapidement un numéro de SIRET, qui vous autorisera à commencer la commercialisation, donc la facturation de vos produits ou de vos services.
Vous pouvez jeter un œil à Mr-entreprise.fr afin d’en savoir plus sur les modalités de création de toutes sortes de sociétés.
Quels sont les atouts et les facilités de la micro-entreprise ?
A l’issue d’une inscription d’auto entrepreneur, la personne concernée est exempte de TVA. Cela signifie qu’elle n’a pas à reverser cette taxe, donc qu’elle ne la fait pas figurer sur ses tarifs. Elle bénéficie donc d’un véritable avantage compétitif en termes de prix par rapport aux concurrents de son marché.
Il est aussi possible de cumuler le statut de l’auto-entreprise avec un CDI dans le privé ou bien un poste dans la fonction publique. Ce qui permet soit de se reconvertir en toute sérénité, soit de tester des projets professionnels difficilement applicables en d’autres circonstances, ou tout simplement de compléter ses fins de mois grâce à une activité secondaire.
Zoom sur les réglementations allégées de l’auto-entreprise
Si l’on prend une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), qui n’est autre qu’une SARL personnelle, les contraintes pesant sur ce genre de structure sont relativement lourdes. Sa création impose de verser un capital social, même d’un montant symbolique, et de rédiger des statuts juridiques complexes. Il n’y a rien de tout cela lors de l’inscription d’un auto entrepreneur.
Et même au quotidien, les règles pesant sur cette structure sont simplifiées à l’extrême. Par exemple, les micro-entrepreneurs ne sont tenus que de tenir à jour un carnet de recettes en guise de comptabilité. Bien sûr, s’ils réalisent des achats dans le cadre de leur activité, ils doivent également remplir un cahier dit d’achats.
Par ailleurs, ils sont tenus par la loi de conserver factures et devis, afin de pouvoir présenter ces documents en cas de contrôle fiscal ou de litige jusqu’à 10 ans après la fermeture de l’entreprise.
Enfin, le chiffre d’affaires sert de calcul aux cotisations fiscales et sociales du micro-entrepreneur. Ce dernier doit donc le déclarer, selon sa préférence, mensuellement ou trimestriellement. De plus, ce chiffre d’affaires est limité à 70 000 euros dans le cas d’activité de services, et à 170 000 dans le cas de revente de marchandises.
Ces règles allégées vont de pair avec une création simple et rapide pour une seule bonne raison : ce statut a été créé par l’Etat afin de dynamiser le marché du travail et de solliciter l’esprit d’entreprise des Français en 2009. C’est aussi la raison pour laquelle clôturer une telle activité est tout aussi simple que de la mettre en place !
